Notre avion part en soirée pour nous permettre de profiter du confort moderne de la 3è classe : vous savez, les sièges dans lesquels il faut se glisser avec un chausse-pied ! Bref, une nuit carrément "farabuleuse" dans un Airbus un peu moins bien aménagé qu'Air Force One, où l'on déguste des petits plats mijotés avec amour au micro-onde sur des petits plateaux de dinette et le tout à l'heure où on dort habituellement du sommeil du juste !

Bien évidemment pas question que Gaël soit autorisé à pénétrer dans l'avion sans plusieurs contrôles minutieux de la douane pour vérifier que le certificat n'est pas un faux, que je suis bien le père, que ma propre carte d'identité n'est pas falsifiée et que c'est bien moi sous une barbe d'un mois (et non pas le contraire). Il en sera évidemment de même à Roissy en plus soupçonneux quand même : c'est tout de même Paris, mon bon monsieur, on peut pas accueillir tout le monde, vous comprenez...

Les bagages n'ont même pas été perdus et nous avons pu sauter derechef dans le premier RER venu pour prendre notre TGV qui est parti et arrivé à l'heure ce qui franchement n'est vraiment pas drôle pour une fin de vacances.

Je me hâte de confier mon pauvre Gaël à sa maman puisque ses vacances à lui continuent et je file au lit pour être certain de reprendre le boulot frais et dispo pour finir la semaine en beauté ( 2 jours de présence, ça sera amplement suffisant pour un sénior en plein jetlag).